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La Papote : un tiers-lieu pour tisser du lien à Saint-Sulpice-les-Feuilles

À Saint-Sulpice-les-Feuilles, La Papote est bien plus qu’un espace de coworking et de réunion. Ouvert en octobre 2024, ce tiers-lieu, né d’une initiative des élus municipaux, est un véritable lieu ressource, conçu pour créer du lien entre les habitants.

Publié le vendredi 20 juin 2025

 « Les élus ont organisés des réunions publiques et m’ont missionnée pour rencontrer les habitants et élaborer un projet au plus proche de leur besoins » explique Julia Chabani, coordinatrice du tiers-lieu. L’objectif était de recueillir idées, attentes et envies, dans le but de ne pas créer un lieu supplémentaire sans réelle utilité, mais bien de compléter intelligemment ce qui existait déjà. Rapidement, la nécessité d’un lieu polyvalent, ouvert à la fois au travail, à la culture et à la vie sociale, s’est imposée. Le collectif d’habitants intéressés par le projet s’est constitué en association, Les Ami·e·s de la Papote, chargé de co-animer le tiers-lieu avec la mairie.

Le tiers-lieu

Un espace modulable et bien équipé

Le lieu bénéficie d’un équipement technique rarement vu en milieu rural : une régie son digne des grandes salles de séminaire et un système de visioconférence performant, capable de suivre automatiquement la personne qui prend la parole. Des structures comme France Travail ou la Communauté de communes du Haut Limousin en Marche y organisent régulièrement leurs réunions et formations. Le bâtiment, moderne et lumineux, accueille un open space et deux bureaux modulables, équipés d’écrans, disponibles à la location pour une demi-journée, une journée, une semaine ou un mois. « Proposer un équipement performant nous paraissait essentiel », souligne Julia Chabani. 

Le tiers-lieu
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Des rendez-vous pour tous les publics

La Papote s’inscrit dans une volonté de revitalisation du centre-bourg. Il devenait essentiel de proposer un nouvel espace où les gens peuvent se croiser. Au fil des mois, le tiers-lieu a déjà proposé plusieurs rendez-vous. Des expositions artistiques y sont installées, offrant aux artistes locaux un espace d’expression. Des ateliers et conférences sur la parentalité attirent de jeunes familles, tandis que le club franglais permet de créer des passerelles entre les francophones et la communauté britannique installée sur le territoire. Pour encourager les rencontres informelles, des déjeuners partagés et des ateliers créatifs sont également proposés. Des habitants viennent pour télétravailler ou être aidés parce qu’ils rencontrent des difficultés informatiques, d’autres pour co-construire un futur atelier ou événement ou pour consulter les petites annonces du secteur. Le lieu fonctionne ainsi comme un véritable point de convergence.
« On essaie de mettre en relation les habitants qui ont des compétences à partager et ceux qui souhaitent apprendre », ajoute Blandine Cheneveau, chargée de la vie associative, salariée de l’association Les Ami·e·s de la Papote. Ateliers répare vélo, projections de films, cours de cuisine … tout peut être envisagé. Un cahier est mis à disposition pour recenser les richesses et savoir-faire du territoire.

En six mois d’activité, La Papote a enregistré près de 1 800 visites et l’association Les Ami·e·s de la Papote compte désormais 75 adhérents dont une vingtaine qui organise, anime et réfléchi aux actions de l’association. Ce succès confirme la pertinence du projet et son utilité sociale. 
 

vue extérieur du bâtiment