A l'échelle de l'intercommunalité, l’étude évalue l’influence de trois effets géographiques (taille, densité et effets macro-régionaux) sur un ensemble de variables socio-économiques. Les conclusions révèlent que les effets macro-régionaux dominent largement les effets taille et les effets densité.
- #Économie territoriale
Les débats sur les dynamiques territoriales sont souvent organisés autour d’oppositions entre métropoles, villes moyennes et petites villes, ou bien entre territoires urbains et territoires ruraux.
Dans le premier cas, les commentateurs ont en tête l’idée qu’existeraient des effets taille, qui procureraient un avantage ou un désavantage aux territoires en fonction de leur position dans la hiérarchie urbaine. Dans le deuxième cas, c’est moins la taille des territoires qui jouerait, que des effets de densité, opposant le rural, défini comme l’ensemble des territoires de faible densité, et l’urbain, qui correspond à l’ensemble des territoires de densité forte ou intermédiaire.
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Des effets macro-régionaux dominants
Ce faisant, on occulte l’existence potentielle d’effets liés à l’appartenance des territoires à des espaces plus larges, qu’on peut qualifier d’effets macro-territoriaux ou macro-régionaux : si de tels effets existent, alors la «performance» d’un territoire tiendrait moins à sa position dans la hiérarchie urbaine ou à son degré de densité, qu’à son appartenance à tel ou tel espace macro-territorial.
Dans l'évaluation que livre l'étude de l’influence des trois effets géographiques étudiés, il s’avère que les effets macro-régionaux dominent largement les effets taille et les effets densité.