Tandis que sa liquidation clôturait en 2018 un chapitre de l’histoire de la ville et de son bassin, une page nouvelle s’ouvre pour le site de l’ancienne fonderie de Fumel.
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Reconversion
Acier rouge et mains d’or ont déserté. Une autre production est l’ouvrage désormais : la reconversion du site avec, pour objectif, la création d’activités économique et touristique sur 20 hectares. L’épilogue fut long et douloureux avant la liquidation de la dernière entité, Métal Aquitaine, au printemps 2018. L’usine, créée en 1847, faisait travailler jusqu’à la moitié de la population fuméloise dans les années 1970. Elle a vu son activité s’étioler ensuite, au gré des stratégies de ses propriétaires successifs.
Aujourd’hui, le souci des élus
La communauté de communes Fumel Vallée du Lot s’engage dès 2007 en faveur du maintien de l’emploi et du développement de l’activité sur le site et ses alentours. Tandis que les liquidations de Fumel D (2009) et de Métal Aquitaine (2018) attendent leur clôture et que des contraintes environnementales demeurent, la collectivité travaille un projet global en faveur d’une reconversion : elle est le propriétaire du terrain, dont elle a fait l’acquisition voilà 13 ans.
Demain, le poumon du territoire
Les travaux d’aménagement de l’avenue de l’usine, démarrés en 2019, précèdent la transformation du site. Le tourisme (valorisation de la machine de Watt, classée au titre des Monuments historiques en 2009 ; ouverture d’un musée et d’un hôtel), le développement économique (création de cellules commerciales) et les services en milieu rural (ouverture d’espaces et d’équipements culturels et sportifs) sont les axes retenus, tandis le développement durable s’y adjoint avec l’installation de toitures en photovoltaïque sur 5 hectares notamment.
Une ambition de la Région, des bénéfices pour les territoires.
Le projet est actuellement en cours d’élaboration. La Communauté de Commune de Fumel Vallée du Lot précise avec la Région le plan d’aménagement du site en y intégrant différents usages (tourisme, commerces, services publics) qui pourront s’inscrire dans un parcours de services et d’équipements à l’échelle de la Vallée du Lot.