La chauve-souris est un allié pour la préservation de la planète. Albret Communauté, en partenariat avec la Sepanlog, association de protection de la nature, et le conservatoire des espaces naturels d'Aquitaine, œuvre à sa sauvegarde.
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Vrai ou faux ? « Suceuse de sang, la chauve-souris peut se prendre dans nos cheveux. » Si vous pensez « vrai », vous avez faux. Le seul mammifère volant au monde est certes un animal nocturne, mais il reste un animal sympathique à bien des égards. Le premier d’entre eux réside dans sa capacité à ingurgiter une grande quantité d’insectes lorsqu’elle part en chasse sitôt la nuit venue : près de la moitié de son poids, moustiques tigres et papillons de nuit inclus. Les humains peuvent lui dire merci.
L’Albret, une terre d’accueil
Désormais parée du statut d’espèce protégée, la chauve-souris trouve une relative tranquillité. Elle doit sans cesse s’adapter à la destruction de ses zones d’habitat et de chasse. Or le chiroptère (son nom scientifique, NDLR) semble trouver en Albret un havre de paix, propice à son implantation et sa reproduction : à Nérac, sur le site Natura 2000 des caves de l’ancienne brasserie Laubenheimer ; aux abords de la Gélise où la chauve-souris trouve gîte et couverts entre église et vieux moulin, haies et massifs forestiers.
… et le cœur d’une opération spécifique
Fort de ce potentiel, le territoire défend un projet baptisé « Continuités écologiques et biodiversité nocturne », inscrit dans la reconquête de la Trame Verte et Bleue de la Nouvelle-Aquitaine. Deux volets sont mis en œuvre. Le premier, opérationnel, consiste en une plantation de haies et une fauche raisonnée. Le second, participatif, vise une action d’inventaire complémentaire et la participation du grand public.