Depuis deux ans, quatre chantiers d’insertion coopèrent pour proposer aux Charentais des fruits et légumes issus du maraîchage biologique, en circuit court.
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En Charente, la production agricole maraîchère est faible. Insuffisante pour répondre aux besoins de la restauration collective et des magasins spécialisés. Fort de ce constat, plusieurs acteurs publics ont travaillé à la structuration d’une filière bio dans le département. Pour cela, ils se sont appuyés sur le partenariat, déjà existant mais ponctuel, de quatre chantiers d’insertion.
Collaborer pour se développer
Depuis deux ans, l’idée d’une véritable coopération s’est imposée entre l’association Carrefour pour l'insertion et le développement des initiatives locales (CIDIL), à La Rochefoucauld, la Croix-Rouge insertion Maïa & Charente, le centre socioculturel du Barbezilien et l’association régie urbaine d’Angoulême.
L’ambition globale est d’intervenir en amont et en aval de la filière pour organiser au mieux la production, la conservation, la transformation et la distribution des produits bio. En s’appuyant, par exemple, sur des outils numériques partagés et une harmonisation tarifaire.
Le salariat au cœur du projet
Depuis janvier 2020, une chargée de mission, dont le poste a été financé par la Région, a été recrutée. Avec les différents partenaires, il s’agit de repérer les besoins des clients et d’organiser la production en conséquence. Mais aussi de limiter le gaspillage et de diversifier l’offre par la transformation en conserves, compotes etc. En parallèle, ce circuit court contribue au maintien de l’emploi local pour des salariés en insertion.
- Le budget : 92 048 € dont 64 434 € de financement de la Région dans le cadre de l’appel à projet circuits alimentaires locaux ;
- Lancement du projet : 2018 ;
- 70 salariés sont impliqués dans la réussite de cette filière maraichère bio en circuit court.