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Moulin à vent - H Lafitte - OT Jonzac
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Présentation de la Haute-Saintonge

Située entre Cognaçais et Bordelais, le territoire de Haute-Saintonge est constitué d’un EPCI unique, la CC de la Haute Saintonge. Il bénéficie de bonnes infrastructures de transport, étant traversé par l’A10 et par plusieurs lignes ferroviaires
Espace rural peu dense, la Haute Saintonge est un territoire productif avec un poids de l’agriculture et de l’industrie encore important. Ce territoire se caractérise par une dynamique démographique soutenue qui s’explique par l’intensité du solde migratoire, signe d’une forte attractivité territoriale.

Publié le mardi 17 mars 2020
  • #Politique contractuelle

Un territoire de projet

Territoire rural peu dense, il est organisé autour de deux pôles principaux situés dans la moitié nord, Jonzac et Pons (respectivement 4 700 et 2 700 emplois en 2014), et de la commune de Montendre dans la moitié sud (1 400 emplois). Ces 3 pôles réunis ne concentrent que 19 % de la population et 39 % des emplois du territoire.

La Haute-Saintonge bénéficie d’infrastructures de transport routières et ferroviaires structurantes. L’A10 et la N10 placent ainsi le territoire à 40 ou 50 minutes des agglomérations de Saintes, Cognac ou Angoulême et 1h15 de Bordeaux. Sept gares ou haltes ferroviaires sont desservies par TER, et celles de Jonzac et Pons par les Intercités Nantes-Bordeaux.

L’attractivité démographique du territoire s’affirme sous l’effet d’un solde migratoire largement excédentaire depuis le début des années 2000, la population s’accroît en effet à un rythme soutenu, après une longue période de déprise.

Autre signe positif, la Haute Saintonge se montre dynamique en matière de création d’établissements. Sur la période 2011-2016, le taux de création d’établissements est constamment supérieur à celui des territoires ruraux néo-aquitains et rejoint le taux moyen de province en 2016. Le dynamisme de création est particulièrement soutenu dans les services marchands aux entreprises comme aux ménages.

Si le développement d’une économie présentielle, tournée vers la satisfaction des populations résidentes, et des touristes est significatif, le tissu économique local reste néanmoins spécialisé dans des secteurs industriels tels que les industries du bois-papier-imprimerie, la fabrication de machines et équipements, les industries agroalimentaires. La Haute-Saintonge est également spécialisée dans les industries extractives.

Le poids important de l’agriculture se caractérise par des productions à forte dominante viticole qui relève du terroir de l’AOC Cognac. La sylviculture est également très présente sur le territoire, alimentant une filière industrielle de sciage/travail et transformation du bois.

La Haute-Saintonge possède un ensemble d’aménités pour renforcer les activités touristiques du territoire : une offre thermale récente, un patrimoine naturel varié (estuaire, rivières, forêts), un riche patrimoine architectural, gastronomique et viticole, des infrastructures d’itinérance douce (dont la Route Verte de Royan à Bordeaux), une offre festivalière fournie.

Enfin, le territoire a engagé des démarches innovantes dans le domaine des énergies renouvelables depuis de nombreuses années : il est lauréat de l’appel à projet TEPos (Territoire à Energie Positive) et TEPosCV (Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte). Il est reconnu également comme Pôle d’Excellence Rurale autour du thème « valoriser l’environnement, moteur du développement économique » et s’est engagé dans un programme d’écologie industrielle et territoriale (EIT).

La situation de vulnérabilité du territoire

La nouvelle politique contractuelle de la Région apporte un soutien différencié en fonction du degré de vulnérabilité du territoire. Quatre domaines de vulnérabilité ont été définis au regard des compétences principales et ambitions régionales pour caractériser la situation relative des territoires :

  • le revenu des ménages,
  • l’emploi et le marché du travail,
  • le niveau de formation de la population,
  • la démographie et l’accessibilité aux services de la vie courante.

Un indicateur synthétique calculé en fonction du nombre de domaines pour lesquels l’EPCI présente une vulnérabilité a classé l’intercommunalité en situation intermédiaire.