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actualité

Secondigné-sur-Belle, produire mieux grâce au bois

territoire

Mellois - Ruffécois

La scierie Archimbaud se lance dans une nouvelle aventure. Soutenue par la Région, l’entreprise cherche à produire de l’hydrogène à partir de granulés de bois.

Publié le jeudi 3 septembre 2020
  • #Bois et forêt
  • #Énergies renouvelables
  • #Entreprise

Entreprise familiale des Deux-Sèvres créée dans les années 30, la scierie Archimbaud n’a cessé de croître au cours du siècle dernier. L’exploitation, spécialisée dans le traitement du bois, a fait de sa capacité d’adaptation sa marque de fabrique.

Le besoin en énergie verte

La philosophie du groupe est de valoriser la matière première en réutilisant les copeaux, la sciure, l’écorce. Depuis une quinzaine d’années, c’est vers le granulé de bois, destiné aux chaudières, que s’est tournée la société de 163 salariés. Mais, avec le réchauffement climatique, la nécessité de se chauffer baisse. Tandis que les besoins en énergie verte augmentent.

Ces dernières années, l’entreprise, sensible à la préservation de notre planète, a inscrit son développement dans une logique d’économie circulaire et de réduction de son empreinte environnementale.

Un procédé innovant

Récemment, le groupe Archimbaud a donc choisi de se tourner vers une pratique innovante. Aidée par la Région, la scierie est en phase de prototypage pour parfaire le processus. Par le biais d’un procédé de mini-gazéification, les granulés de bois sont utilisés pour produire du bio-hydrogène. Ce gaz sera ensuite orienté principalement vers le marché de la mobilité propre. Il s’agit de la troisième installation en France de ce type de processus. Les tests devraient durer a minima un an et demi.

À terme, l’objectif est de pouvoir alimenter une flotte de plus de 400 véhicules légers, type citadine, parcourant annuellement 15 000 kilomètres.

Les chiffres

Le budget : 2,43 M€, dont 807 000 € de financement de la Région ;

Durée de la phase conception et de travaux : 2 ans ;

Fin de travaux prévisionnelle : fin 2022 ;

 5 sites de production en France, tous adossés aux massifs, pour limiter l’impact environnemental.