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Le musée de la bande-dessinée
Document stratégique

La stratégie de développement de Grand Angoulême – La Rochefoucauld Porte du Périgord

En s’appuyant sur une lecture partagée des enjeux, le Territoire et la Région s’accordent pour retenir la stratégie partagée suivante déclinée en 3 axes stratégiques

Contribuer à l’émergence d’un modèle de développement économique et territorial responsable, diversifié et solidaire

Le modèle de développement du territoire se trouve aujourd’hui très largement assis sur la consommation, laquelle est pour partie « solvabilisée » par la dépense publique.
Ce système, né du vide laissé par la dislocation d’une partie des fonctions productives du pays, souffre de plusieurs fragilités : il expose notamment le territoire aux variations du cycle économique, tout en le liant à des chaînes d’interdépendances mondialisées qui 1) peuvent se rompre, 2) possèdent une empreinte carbone très élevée (notamment lorsqu’on intègre les émissions de gaz à effet de serre
importées)
Les acteurs du territoire de projet entendent donc le compléter et le faire évoluer pour le rendre plus soutenable, plus divers et plus robuste, tout en limitant ses impacts sur l’environnement.

Trois sous axes de mise en oeuvre ont été définis dans ce 1er axe :

  • Encourager l’accueil, la création, le maintien et le développement des entreprises sur le territoire en favorisant l’innovation et les dynamiques de fertilisation croisée, tout en veillant à la durabilité et à la soutenabilité des activités
  • Favoriser la réorganisation du système de développement local autour du principe de circularité
  • Conforter et développer l'attractivité touristique du territoire

Renforcer les solidarités territoriales pour créer un équilibre durable entre les populations et les différentes composantes du territoire de projet

Des mouvements souterrains travaillent l’espace et la population du territoire de projet. Générateurs de puissants effets de recomposition, ils se traduisent notamment par la fragilisation des petites centralités qui complètent l’armature du territoire par des déséquilibres croissants dans l’implantation et la répartition des services à la population ou encore par la hausse plus ou moins marquée de la vacance des logements et des commerces.
De nombreuses actions ont d’ores et déjà été entreprises pour tenter de contenir ces phénomènes :
construction de maisons de services aux publics, construction de maisons de santé pluri-professionnelles, initiatives « Coeur de Ville » et « Petites Villes de Demain » coordonnées par l’Agence nationale de la cohésion des territoires, etc…
Ces interventions, quoique bienvenues, n’ont pas encore permis de renverser le cours des évolutions décrites un peu plus haut. Il y a donc lieu de poursuivre les efforts engagés pour conforter l’accessibilité des services à la population dans les territoires urbains ou ruraux où des déficits sont constatés et subis ainsi que pour conforter les fonctions de centralité des petites villes qui organisent l’espace du territoire de projet autour du pôle angoumois.

Deux sous-axes de mise en oeuvre ont été définis :

  • Conforter les fonctions des petites centralités du territoire de projet
  • Renforcer l'accessibilité des services à la population au bénéfice des zones déficitaires, en milieu rural mais également en milieu urbain

Conforter et amplifier les contributions du territoire de projet aux efforts de transitions

L’effort en faveur des transitions irrigue de part en part la feuille de route Neo-Terra conçue par la région Nouvelle Aquitaine. Cette orientation générale répond de fait à une double nécessité.
Les manifestations déjà perceptibles du dérèglement climatique (transformation du régime des précipitations, multiplication de périodes de chaleur plus longues et plus intenses, tensions croissantes sur la ressource en eau) et la fragilisation croissante du vivant, imposent en effet de renforcer en même temps les politiques d’atténuation et les politiques d’adaptation.
Ces deux approches, loin de se contredire, se complètent et s’impliquent réciproquement : une partie non négligeable des solutions d’adaptation contribuent aussi à la réduction des émissions de GES. Par exemple, la rénovation thermique ou le développement de l’agroécologie vont être à la fois des mesures d’adaptation et d’atténuation.
Ces initiatives doivent préparer le territoire aux effets parfois difficilement prévisibles et non linéaires du changement climatique, en renforçant l’autonomie et la résilience de son système alimentaire, et en réduisant les situations de vulnérabilité énergétique. Elles doivent également favoriser le surgissement d’un nouveau rapport entre les milieux naturels et les collectifs humains vivant et travaillant sur le
territoire.

Trois sous-axes de mise en oeuvre ont été définis :

  • Conforter les politiques d'atténuation et d'adaptation en accompagnant les initiatives et les projets tendant à réduire les consommations d'énergie sur le territoire (logement, mobilités etc…)
  • Réduire l'empreinte matérielle des activités humaines et à protéger la biodiversité, en particulier les systèmes hydriques
  • Renforcer l'autonomie et la résilience des systèmes de production
  • alimentaire sur le territoire de projet
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