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actualité

Nouvelle mandature : Faire vivre nos territoires

Pour pouvoir vivre dans nos territoires ruraux et en périphérie des grandes villes, il faut pouvoir y travailler, s’y former, s’y déplacer et s’investir dans la vie locale, associative, culturelle ou sportive. C’est avec cette ambition constante en ligne de mire que travaillera la majorité.

Publié le mercredi 8 septembre 2021
  • #Économie territoriale
  • #Politique contractuelle
  • #Particulier

La Région ne part pas d’une feuille blanche. Au cours de la précédente mandature, de nombreux chantiers ont été réalisés avec de premiers résultats. Tous les territoires se sont ainsi engagés dans des contrats avec la Région. Au total, ce sont 51 contrats de territoires qui ont vu le jour, avec un investissement régional de 230 millions d’euros. Des contrats coconstruits avec les élus locaux, les représentants associatifs, les chefs d’entreprises et les forces vives du territoire, autour de thèmes aussi variés que la mobilité du quotidien, les tiers-lieux, les maisons de santé, la revitalisation des centres-villes et centres-bourgs, le tourisme et l’économie de proximité, le soutien aux agriculteurs, les équipements sportifs et culturels… Une nouvelle génération de contrats sera donc mise en œuvre au cours de cette nouvelle mandature, après concertation avec l’ensemble des parties-prenantes dès les mois de septembre et octobre de cette année. Ces contrats sont la clé de voûte de la politique territoriale régionale.

Améliorer le cadre de vie

La Région poursuivra ainsi son engagement en faveur de la redynamisation des centres-villes et centres-bourgs : développement des commerces de proximité et de l’artisanat, requalification des habitats dégradés, développement d’habitats partagés et d’espaces de rencontres entre jeunes et seniors pour lutter contre l’isolement et développer les solidarités locales… Pour lutter contre la déprise des services publics, les guichets des gares peuvent aussi revêtir le rôle de guichets de service public de proximité et de services essentiels (poste, banque…). Outre les commerces de proximité, la Région souhaite également poursuivre son engagement en faveur de l’économie et des coopérations locales : projets alimentaires et circuits-courts, projets énergétiques, culturels, intergénérationnels… Afin de favoriser la poursuite d’étude sur les lieux de vie des jeunes, la Région envisage également le développement d’un réseau d’universités en milieu rural, au moins pour les premières années d’études, ainsi que la construction de logements dédiés aux jeunes en formation. Des logements adaptés aux usages et nouveaux rythmes de formation (cours, stages, alternances), pour favoriser les locations de courte durée.

Et que serait un cadre de vie sans culture, sans sport, ni vie associative ? Parmi les ambitions régionales pour cette nouvelle mandature, figurent le développement du mécénat de compétences et le renforcement des moyens des associations ou encore le soutien à une offre culturelle basée sur des projets de territoire, qui implique les citoyens dans la vie culturelle locale. L’appui à un tourisme durable, d’itinérance (fluviale, cyclable) qui valorise nos savoir-faire et notre patrimoine devra participer, quant à lui, à faire de la Nouvelle-Aquitaine la première région touristique durable de France.

Encourager les mobilités propres

Enfin, la mobilité est au cœur des préoccupations des habitants, que ce soit sur les territoires ruraux ou périphériques des grandes villes. C’est pourquoi la Région s’engage sur un grand plan ferroviaire avec l’État et la SNCF pour rénover l’ensemble des petites lignes ferroviaires. La Région souhaite également engager avec ses partenaires la création d’une deuxième ligne vers l’Espagne, indispensable pour favoriser le fret ferroviaire. L’amélioration des infrastructures de transport de marchandises (ferroviaires, mais aussi portuaires) doit permettre de libérer la route des trop nombreux camions en transit sur notre territoire et donc favoriser les mobilités propres. En ce sens, la Région entend aussi encourager les pratiques moins polluantes comme le vélo ou l’autopartage. Et, surtout, elle vise le verdissement de l’ensemble de la flotte régionale de transport. Soit près de 5 000 cars et 195 rames TER. Dès cette année, plus de 200 cars propres circuleront en Nouvelle-Aquitaine sur des motorisations électriques (7), en biocarburant (60) ou en BioGNV (135). Sur certains secteurs, la route demeure indispensable. La Région travaillera notamment au désenclavement de Limoges par la mise à niveau de la RN 147 et de la RN 141. Le projet de RER métropolitain, quant à lui, se poursuivra et devra permettre de désengorger Bordeaux et son agglomération.

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Tiers-lieux : repenser le travail de demain

Hello World

Le confinement imposé au cours de l’année passée a accéléré les pratiques de télétravail dans les entreprises. Les nouvelles formes de travail et de coopération qui en sont nées pourraient se pérenniser dans les territoires ruraux et périurbains, au sein des tiers lieux.

Ils ont été au coeur de l’actualité pour leur soutien à la fabrication de masques ou de visières lors de la crise Covid. Les tiers-lieux, en Nouvelle-Aquitaine, sont au nombre de 285, dont plus de la moitié est soutenue par la Région, à hauteur de 9 millions d’euros depuis 2016. Près de 98 % des tiers-lieux ruraux sont aujourd’hui hybrides. C’est-à-dire qu’en plus d’espaces de travail (coworking, ateliers partagés, fablabs), ils proposent des terres partagées pour le maraîchage, de la programmation culturelle, de la médiation numérique… Le collectif y prend une place particulière, invitant ses utilisateurs à participer à la vie du lieu. Parfois, ils répondent aussi à des besoins locaux non satisfaits : café associatif, accompagnement de projets, espace de vie sociale… 80 % d’entre eux proposent également des actions en faveur de la transition écologique et énergétique : collecte, tri des déchets, recyclage… Du point de vue du travail, l’enjeu est de permettre à tout un chacun de travailler près de chez soi, dans les territoires ruraux et périurbains. Réduction des déplacements, ainsi que du stress et de la pollution associée, possibilité de choisir son lieu de vie sans impact sur son travail, maintien d’un collectif, même loin de l’entreprise… Les atouts sont nombreux. La Région évalue actuellement sa politique sur les tiers-lieux. L’objectif : proposer dès 2022 un nouveau dispositif de soutien régional. Pour les entreprises, mais aussi les télétravailleurs, qui souhaitent se renseigner, plus d’une centaine de tiers-lieux ouvrent leurs portes en Nouvelle-Aquitaine le 21 octobre 2021.